Chaussures running

Les marques que nous avons sélectionnées sont reconnues pour la qualité de leurs chaussures de running. Elles ont toutes développé un système d’amorti efficace (Asics Gel, Mizuno Wave, Nike Air, etc.), leurs chaussants de type “seconde peau” sont réalisés avec le minimum de coutures, et les matériaux qui constituent les différents modèles sont d’un haut niveau de technicité. Mais surtout, la plupart des marques propose une gamme complète, qui apporte une réponse adaptée à chaque profil de coureur. Cela signifie que si certains modèles d’une marque correspondent à votre profil, d’autres ne sont au contraire pas faits pour vous. Le succès ou l’échec d’un modèle à votre pied est donc moins lié à la marque qu’au modèle qui a été choisi. D’où l’importance d’être bien conseillé !

Néanmoins, si elles partagent de nombreux points communs, chaque marque a malgré tout sa spécificité : par exemple, les chaussures On-Running ont un concept d’amorti original, basé sur des plots creux qui se déforment horizontalement et verticalement lors du contact au sol. Il en résulte une sensation au sol incroyable, que l’on ne retrouve sur aucune autre paire de chaussures.

Même singularité pour Hoka dont la marque de fabrique est de proposer des chaussures avec une semelle très épaisse. L’effet de bascule est saisissant, et la sensation de course unique.

A l’inverse, la marque Vibram conçoit des chaussures sans amorti, avec simplement une semelle de contact de quelques millimètres pour faire le lien entre le pied et le sol. Ce minimalisme assumé permet une totale liberté du pied, et un travail de proprioception inégalé, qui exige cependant un apprentissage certain pour annuler tout risque de blessure.

Spécialiste de la montagne, La Sportiva est animé par une équipe passionnée et passionnante, amoureuse du produit, et capable de parler durant des heures de chaque détail d’une chaussure de trail. Les produits qu’ils proposent sont à leur image : authentiques.

De leurs côtés d’autres marques plus traditionnelles comme Asics, New Balance ou Mizuno améliorent sans cesse leurs produits, dont certains sont depuis des années des stars dans leurs catégories. Le Gel chez Asics et le Wave chez Mizuno sont des systèmes d’amorti qui font leurs preuves depuis des décennies.

Brooks et Saucony quant à eux font le choix d’une innovation constante, avec des semelles aux mousses étonnamment réactives, et des chaussures plus légères et souples qui conservent malgré cela une très bonne stabilité et durabilité.

Enfin, de nouvelles marques telles que Veja ou Veets apportent un vent de nouveauté dans le petit monde du running, la première grâce à une philosophie éco responsable (conception biosourcée à plus de 50%, production au Brésil dans des usines offrant de bonnes conditions aux ouvriers, etc.), la seconde en étant une jeune marque française qui fabrique certains de ses modèles en France, et qui souhaite basculer tous ses modèles en “Made in France” d’ici 2022.

Elle convient aux coureurs ayant une foulée universelle, c’est à dire dont le pied déroule dans l’axe sans qu’il ne verse sur l’intérieur ou l’extérieur, ce qui concerne environ 45% des coureurs. Dans ce cas la chaussure assure un déroulé optimal du pied sans stabilisation particulière, car ce n’est pas nécessaire.

Au niveau de leur structure, les semelles des chaussures de running universelles ont la plupart du temps la même densité de mousse sur toute leur longueur, et s’accommodent parfaitement de semelles orthopédiques grâce à leur neutralité. Selon les modèles, les marques varient les épaisseurs et les densités de mousse pour offrir une grande variété de sensations, avec plus ou moins de moelleux, de rebond et de légèreté.

Elle est adaptée aux coureurs pronateurs, dont la foulée a tendance à s’affaisser sur l’intérieur lors de la phase d’appui, ce qui représente environ 50% des pratiquants. Pour stabiliser le pied et contenir cet affaissement intérieur, la chaussure de running pronatrice est renforcée sur la face interne de la semelle, soit par une mousse de densité supérieure, soit pas un élément de stabilité ajouté à la semelle. Plusieurs niveaux de stabilité sont disponibles en fonction du gabarit du coureur et de son degré de pronation.

A l’inverse de la chaussure pronatrice, la chaussure supinatrice stabilise une foulée ayant tendance à s’affaisser sur l’extérieur… sauf qu’en réalité ce type de chaussures n’existe tout simplement pas ! L’explication vient du fait que les coureurs supinateurs représentent “seulement” 5% de l’ensemble des pratiquants, et que les marques estiment leur nombre trop faible pour concevoir des chaussures spécifiquement adaptées à leurs appuis.

Mais si vous êtes concernés pas d’inquiétude ! Il existe 2 solutions : courir avec une paire de chaussures universelles stables, et/ou ajouter une semelle orthopédique réalisée par un podologue.

Comme son nom l’indique, elle se destine principalement au bitume, mais pas que : sa conception lui permet de sortir des sentiers battus, et de s’aventurer sur des chemins roulants avec une certaine aisance. Une chaussure de running de route présente des encoches de flexion marquées sur l’avant pied, qui garantissent un déroulé fluide du pied. Sa semelle est également souple pour bien amortir les chocs de la route, et son empeigne (partie supérieure de la chaussure) est réalisée à partir d’un mesh ultra respirant.

C’est la reine des chemins ! Une chaussure de trail se remarque au premier coup d’oeil grâce à ses crampons qui permettent une bonne adhérence sur les terrains boueux et glissants. Sa semelle est également plus rigide que celle des chaussures de route car une plaque est insérée sur l’avant pied pour résister aux pierres et cailloux les plus pointus. Au niveau de la tige, le nylon mesh d’une chaussure de trail est plus resserré, et des renforts supplémentaires lui confèrent un excellent maintien sur les portions techniques et en dévers. Enfin, un pare-pierre situé sur l’avant protège les orteils des chocs, notamment lors des montées.

Une chaussure mixte est polyvalente, et permet de courir avec un bon niveau de confort à la fois sur route et sur chemin. C’est une catégorie de chaussure moins répandue, qui est le plus souvent basée sur un modèle de route auquel on ajoute un crantage qui s’apparente à celui des chaussures de trail. Ce type de chaussure est un bon compromis pour courir sur terrains durs et chemins roulants, tant que ces derniers ne sont pas trop accidentés ! Si c’est le cas, une chaussure de trail spécifique offrira un agrément bien supérieur.

Ce type de chaussure offre un maximum de confort et de protection, c’est la chaussure parfaite pour les sorties du quotidien qui privilégient un très bon niveau d’amorti et une stabilité accrue. Sa longévité et sa polyvalence en font une excellente partenaire de course, et s’il ne devait en rester qu’une ce serait elle !

Elle se distingue de la chaussure d’entraînement par sa légèreté et son dynamisme, et donnera le meilleur d’elle même sur vos séances de fractionné ou pour aller chercher un chrono canon sur une course. Complément idéal d’une chaussure d’entraînement, elle est aussi plus exigeante que cette dernière car elle offre moins d’amorti et de protection, d’où l’importance de l’utiliser avec parcimonie.

Mais si vous êtes amateur de performances vous allez vous régaler, d’autant que la chaussure de compétition connait actuellement une mini-révolution avec l’arrivée de la plaque carbone. Insérée dans la semelle de certaines chaussures, cette plaque carbone allie légèreté et rigidité, et procure un surcroît de dynamisme qui se traduit notamment par un effet de bascule incroyable, et l’impression d’être projeté vers l’avant ! Sensations fortes garanties !

Une chaussure est dite “minimaliste” lorsqu’elle restitue au maximum les sensations de la course pieds nus. Pour y parvenir ces chaussures sont extrêmement épurées, avec une semelle très fine où l’amorti est quasi inexistant, et une empeigne la plus légère et souple possible. Elles sont comme une seconde peau, mais courir avec ce type de chaussures nécessite un apprentissage appliqué, car l’attaque talon étant impossible c’est toute la chaîne postérieure qui est sollicitée, avec de fortes tensions au niveau des mollets et du tendon d’Achille. C’est pourquoi il est important d’effectuer un travail du pied rigoureux et progressif pour ne pas se blesser.

Incarnée par la marque Hoka qui en a fait sa marque de fabrique, la chaussure maximaliste se remarque au premier coup d’oeil grâce à une semelle extérieure très épaisse semblant défier les lois de la physique ! Une fois passée la surprise du look on comprend mieux l’intérêt de cette épaisseur : un excellent amorti d’une part, qui donne l’impression de ne jamais atteindre les limites de la chaussure, et un déroulé de pied hyper dynamique d’autre part, la semelle ayant une flexion limitée ce qui provoque un incroyable effet de bascule. On peut aimer ou ne pas adhérer, mais c’est une expérience que nous vous conseillons de tenter au moins une fois dans votre vie de coureur !

Plus le drop est faible, plus il retarde le contact au sol et le décale sur l’avant du pied. Le talon est donc moins sollicité, et la zone d’impact intervient alors davantage au niveau du medio pied, voire de l’avant pied (beaucoup plus rare) selon les foulées. Il en résulte un impact réparti sur une plus grande surface de semelle, d’où une diminution du choc absorbé par la cheville, le genou et la hanche, ainsi qu’une meilleure stabilité. En revanche lors de la phase de propulsion le talon part de plus bas, ce qui entraîne davantage de tensions au niveau du pied, du tendon d’Achille et des mollets.

A l’inverse plus le drop d’une chaussure running est élevé, plus le contact au sol intervient tôt dans la foulée et en arrière du pied. La surface de contact est alors plus faible, d’où un choc plus élevé à l’impact. En revanche lors de la phase de propulsion le talon est plus haut qu’avec un drop faible, ce qui sollicite moins le tendon d’Achille, les mollets et pied.

Elle offre un bon compromis entre un drop faible et élevé, avec un choc au talon mieux maîtrisé que sur un drop élevé, et des tensions lors de la phase de propulsion moindre que sur un drop faible. Ce type de chaussure représente d’ailleurs à l’heure actuelle la plupart de l’offre des marques de running.